Une étude anglaise de juin 2018 montrait déjà que les jeunes parents ne dormaient, en moyenne, que 4 heures et 44 minutes par nuit dans l’année suivant la naissance d’un bébé. L’étude allemande, elle, va plus loin : elle a suivi, pendant 7 ans, 4 600 personnes ayant un ou plusieurs enfants et leur a demandé quelles étaient la qualité et la durée de leur sommeil.
Les trois premiers mois sont les plus durs
Le premier trimestre de vie du bébé est le plus compliqué pour les parents, pour plusieurs raisons : la maman qui vient d’accoucher peut encore ressentir des douleurs physiques, et les parents doivent aussi s’habituer à leur nouveau statut, ce qui engendre, bien souvent, de l’inquiétude, du stress. Et il ne faut pas oublier, bien sûr, les soins du bébé, les tétées ou lesbiberons toutes les 3 heures, de jour comme de nuit, ce qui hache énormément les nuits. Résultat : durant cette période, les mamans dorment, en moyenne une heure de moins qu’avant d’être enceinte, contre seulement un quart d’heure pour les pères.
Un gain de sommeil à partir du quatrième mois
Bonne nouvelle, dès que bébé atteint l’âge de 4 à 6 mois, le temps de sommeil des parents s’allonge de nouveau. Ils gagnent environ 30 minutes. Toutefois, s’ils dorment plus longtemps, la qualité de leur sommeil n’est pas celle d’avant. Elle est moins bonne car les parents sont toujours plus ou moins sur le qui-vive avec leur enfant. Et ce manque de sommeil dure longtemps, puisque lorsque leur bambin souffle ses six bougies, ils ont toujours une dette de sommeil de 20 minutes pour les mères et d’un quart d’heure pour les pères. Il va falloir s’y faire !