Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un allaitement exclusif jusqu’à l’âge de 6 mois, et que l’Assurance maladie déconseille de diversifier avant l’âge de 4 mois révolus (soit au début du cinquième mois), une étude britannique va à l’encontre de ces conseils
Moins de réveils nocturnes
L’étude a porté sur plus de 1 300 enfants âgés de 3 mois, suivis jusqu’à l’âge de 3 ans. Ils ont été divisés en deux groupes. Dans le premier groupe, les nourrissons ont consommé du lait de vache, des œufs, du poisson, du blé… avant l’âge de 6 mois. Ceux du second groupe ont suivi les recommandations de l’OMS, c’est-à-dire qu’ils ont été allaités jusqu’à l’âge de 6 mois.
L’étude a montré que les bébés qui avaient démarré la diversification alimentaire plus précocement se réveillaient moins souvent la nuit et dormaient, en moyenne, un quart d’heure de plus que les autres.
Toutefois, il n’est pas question de faire soi-même l’expérience. Il est recommandé aux parents de suivre la prescription de leur pédiatre en ce qui concerne la diversification alimentaire de leur bébé.
Diversification alimentaire : très différente selon les pays
En matière de diversification alimentaire, il n’y a pas de loi universelle. Ainsi, dans les îles Salomon, les bébés reçoivent des aliments solides dès l’âge de 15 jours. Dans les pays asiatiques, la diversification se fait à l’âge de 5 mois. En Inde, plus de 90 % des nourrissons de 6 mois mangent des arachides, des amandes, du soja.