Les prénoms de garçons tendance pour 2023 : Gabriel, Léo, Raphaël...

Et, le gagnant est... Gabriel ! Sans surprise, le prénom biblique pour garçons s'impose à la première marche du podium des prénoms tendance pour 2023. Issu de termes hébreux signifiant « force de Dieu », il est une star des maternités, attribué à 4 889 bébés en France, en 2022 !
 

Léo est à nouveau 2e. Il squatte cette place du classement des prénoms masculins les plus populaires, avec 4 078 naissances de petits Léo, enregistrées en 2022. Désignant le « lion » en latin, le petit nom pour garçons est aussi le diminutif de Léonard et de Léopold. 

Raphaël est un autre prénom à succès pour 2023 ! Les parents craquent pour ce petit nom biblique, depuis une vingtaine d'années. L'an dernier, il a été offert à 3 798 petits garçons en France. Il a une étymologie hébraïque (« Dieu a guéri »). Sa forme féminine, Raphaëlle, est beaucoup moins prisée. 

Maël est pressenti comme un des prénoms phares de 2023. Il faut dire qu'il a le vent en poupe, avec 3 571 petits garçons baptisés ainsi, dans l'Hexagone, en 2022. Il a amorcé son envol dans les statistiques dans les années 90. D'origine celtique, ce petit nom signifie « prince » ou « chef ».

3 560. C'est le nombre de petits Louis nés en France l'an passé ! L'engouement pour le prénom est ancien dans le pays. Il faut dire que dix-sept rois de France, dont de grands souverains comme Louis XIV, se sont appelés ainsi. D'origine germanique, Louis évoque la « gloire » et le « combat ».  

 Forme anglo-saxonne de Noé, Noah séduit les parents français. Il figure à la 6e place du top des prénoms masculins avec 3 325 naissances en 2022. Le petit nom, issu d'un terme hébraïque signifiant « reposé », connaît un essor en France depuis son introduction dans les années 70. 

Jules est aussi plébiscité, avec 3 308 garçonnets appelés ainsi, l'an dernier. En 2023, il faudra sans doute aussi compter sur lui ! Le prénom séduit plus que Julien, qui a la même étymologie latine : le nom de famille d'une riche famille de patriciens romains, dont fait partie l'empereur Jules César. 

Le roi Arthur vacille légèrement sur son trône. Il passe de la 5e à la 8e place du classement, avec 3 284 bébés prénommés ainsi. Mais le prénom de garçons aux racines celtes (« ours ») est indémodable. D'ailleurs, il fait écho à une figure légendaire de la littérature médiévale, le roi Arthur. 

Il faudra compter sur Adam en 2023 ! Le prénom biblique est toujours en vogue, avec 3 212 naissances de petits Adam l'an passé, même s'il est un peu moins couru qu'il y a dix ans. Il signifie « fait de terre rouge » en araméen. Dans l'Ancien Testament, Adam est le premier homme sur Terre. 
 

Lucas n'a rien perdu de son éclat. Il brille à la 10e place dans le top des prénoms les plus populaires. Il a été attribué à 2 774 garçons en France, l'an dernier. Le petit nom est apprécié des Français depuis les années 90. Son étymologie est latine : il est issu d'un terme signifiant « brillant ». 

Cette pépite anglo-saxonne est aussi un prénom tendance pour 2023. Il a été offert à 2 715 garçons en 2022. Le petit nom est un diminutif de William, d'origine germanique (« protecteur résolu »). Arrivé en France dans les années 2000, il est boosté par la notoriété de stars, comme Liam Payne.

Sacha devrait aussi casser la baraque en 2023, côté naissances ! L'an dernier, c'est 2 613 naissances de Sacha qui ont été recensés par l'Insee. Ce prénom est à l'origine un diminutif russe de Alexandre. Répandu dans toute l'Europe, il vient de termes signifiant « protecteur des hommes » en grec.

C'est désormais un prénom qui compte ! Après avoir intégré le top 20 des prénoms masculins en 2021, Isaac s'installe à la 13e place en 2022, avec 2 590 enfants prénommés ainsi. Le petit nom biblique possède une étymologie hébraïque. On peut le traduire de l'hébreu par le verbe « rire ».

Ce prénom devrait également affoler les compteurs en 2023. Il a charmé les parents, l'an dernier : 2 561 garçons ont été appelés Gabin en France. Il vient du nom latin gabinus, qui désignait une ville romaine du Latium, ainsi que ses habitants. Il fait aussi écho à l'acteur Jean Gabin, jadis populaire.

Ce prénom mixte attire les parents. Il est donné à beaucoup de garçons : 2 460 nouveau-nés ont été appelés ainsi, l'an dernier, en France. L'usage du petit nom était assez féminin dans l'Hexagone. Mais la tendance s'est aujourd'hui inversée : il est désormais bien plus usité pour les petits garçons.