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Violence à la télévision : les parents doivent en parler avec leurs enfants

Publié le par Chloé Margueritte

A travers sa nouvelle campagne d’information, le conseil supérieur de l’audiovisuel incite les parents à discuter avec leurs enfants de ce qu’ils voient à l’écran pour mieux les protéger, notamment contre les images violentes. 

« Les images violentes on doit les éviter, sinon il faut en parler » et « les images choquantes, on doit les éviter, sinon il faut en parler » sont les deux slogans de la nouvelle campagne d’information du conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Diffusée du 20 novembre au 10 décembre à la télévision et pour la première fois à la radio pendant une semaine, elle a pour objectif de protéger les plus jeunes contre les images violentes en privilégiant le dialogue parents-enfant. Pour rappel, la signalétique jeunesse a été lancée à la télévision par le CSA en 2002 et évalue le degré de violence ou le caractère choquant des images présentes dans chaque émission ou film, et les déconseille, par tranches d’âge (-10 ans, - 12 ans, - 16 ans, -18 ans). Mais, cette signalétique ne s’applique ni aux documentaires, ni au journal télévisé, ni à la publicité. Pour le CSA, il faut donc être prêt à parler des images choquantes quand elles arrivent, pour ne pas banaliser la violence. Par ailleurs, il conseille d’éviter de regarder le journal télévisé avec un enfant de moins de 8 ans car « la violence de la réalité peut le toucher encore plus que la fiction ».
Aujourd’hui, les enfants, de 4 à 14 ans, passent environ 2 heures et 9 minutes devant la télévision*, soit beaucoup moins longtemps qu’en 1999, mais restent de grands consommateurs d’images en tout genre. En effet, à l’heure où les écrans se multiplient, le jeune public regarde de plus en plus de programmes en dehors de la télévision, et parfois sans la surveillance des parents. On connaît aujourd’hui les conséquences d’une image incomprise : « difficultés à s’endormir, cauchemars, angoisses, banalisation de la violence, agressivité » (campagne du CSA en 2007). Une fois l’image vue, malgré la vigilance, il faut donc l’expliquer afin qu’elle soit moins violente psychologiquement pour l’enfant.
*Enquête Médiamétrie sur la période du 15 septembre au 26 octobre 2014.

Source : CSA