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Victime de harcèlement, un garçon de 7 ans est exclu de son école

Publié le par Julia Thierry-Mieg

Depuis le mois d’octobre, Lucas, 7 ans, subissait brimades et violences dans la cour de récréation. L’école a pris la décision de l’exclure définitivement de l’établissement.

Harcelé depuis plusieurs mois par certains de ses camarades de classe, Lucas, 7 ans, a été exclu définitivement de l’école privée Notre-Dame-du-Petit-Bourg, située en Vendée. Régulièrement pris à partie depuis la rentrée scolaire, les parents de Lucas avaient décidé d’alerter l’école en urgence. Mais, l’équipe pédagogique n’est pas parvenue à arrêter les brimades et la violence dont était victime le petit garçon. Fin janvier, l’élève de CE1 est à nouveau frappé par des enfants plus grands que lui. « Il s’est fait coincer deux fois dans les toilettes, il a pris des coups de pieds dans la tête », raconte Jean-Marc, son père, au micro d’Europe 1. Le directeur, lui, évoque de simples bousculades. « Il (le directeur) a commencé à nous dire que si on n’était pas contents, il fallait aller voir ailleurs », explique le papa du petit garçon. Par la suite, les parents de Lucas ont pris rendez-vous avec la direction de l’école afin de résoudre le problème. « J’attendais que l’on me dise que la surveillance serait renforcée pour que ça n’arrive plus, au lieu de ça, il s’est levé et m’a dit : "Monsieur, la confiance est rompue. Prenez vos responsabilités de parents. Votre fils est radié." Puis l’entretien s’est terminé et on m’a fait sortir », confie le papa. « Notre fils est victime et il est mis dehors. C’est tout simplement hallucinant », s’emporte-t-il. Cette histoire a provoqué une vague d’indignation dans la petite école privée. Certains parents d’élèves ne comprennent pas la décision de l’école et demandent des explications à la direction. D’autres s’interrogent : « un enfant se fait taper, pourquoi se fait-il renvoyer ? ». Dans un communiqué, l’école explique qu’en cas de désaccord « des solutions sont recherchées. Mais en cas d’impossibilité de trouver cet accord, la famille est invitée à rechercher un établissement qui correspond mieux à ses attentes ». Ce que sont désormais obligés de faire les parents de Lucas. Mais, à la recherche d’explications, ils ont tout de même décidé de saisir la justice afin d’éclaircir cette affaire.

Source : europe1.fr