Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Vaccins : la piqûre de rappel de l'Inpes

Publié le par Chloé Margueritte

Première ou seconde dose, rappel … la mise à jour des vaccins se fait toute l’année et la vaccination est importante, notamment chez les plus jeunes et leur entourage, comme le rappelle l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes).

19% des Français ne sont pas encore à jour de leur vaccination*. Et pourtant, c’est un moyen efficace de lutter contre la propagation des maladies infectieuses, notamment en milieu scolaire, comme le rappelle l’Inpes. L’Institut de prévention lance une campagne afin d’inciter les Français à mettre à jour leur vaccination et celle de leurs enfants. Les premiers vaccins commencent à l’âge de deux mois avec un combiné qui protège contre la diphtérie, le tétanos, la polio (DTP, seul vaccin obligatoire à ce jour en France), la coqueluche, et l’hépatite B avec des rappels à 4, 11 mois et ensuite à 6 ans. D’autres vaccins, recommandés, peuvent être nécessaires à partir de 1 an dont celui contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR). Pour les plus grands enfants, dès 11 ans, les jeunes filles peuvent se faire vacciner contre le papillomavirus humain (responsable notamment du cancer du col de l’utérus). Enfin, la protection des plus jeunes passe aussi par les adultes. Ainsi, si vous avez un nourrisson dans votre entourage, la vaccination contre la coqueluche est vivement recommandée puisque ce virus est très fréquent chez les bébés de moins de 3 mois. « En 2012, les parents étaient à l’origine de la contamination du nourrisson dans 63 % des cas et la fratrie dans 27 % des cas », explique l’Inpes. Tous les détails de la vaccination sont regroupés dans un calendrier vaccinal. Mais si la vaccination est un vrai enjeu pour les organismes de santé, il reste un objectif ambitieux à atteindre : celui de réconcilier les Français avec les vaccins. En effet, les vaccins sont quelque peu remis en cause ces dernières années, et notamment leurs possibles effets secondaires via la montée en puissance de mouvements anti-vaccins. Ainsi, récemment, des parents ont été jugés pour maltraitance pour avoir refusé de faire vacciner leurs enfants. Si la France reste ferme et que les médecins se veulent rassurants (rappelant que les vaccins sont plus utiles que dangereux), le débat sur la fin de l’obligation vaccinale (pour le DTP) reste ouvert.
* Enquête réalisée par BVA en 2011 auprès de 1 002 personnes âgées de 15 ans et plus
Source :

Sujets associés