Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Un enfant de 4 ans revient à la vie après 30 min d’arrêt cardiaque

Publié le par Hélène Bour

En juin dernier, un enfant de 4 ans est revenu à la vie après un arrêt cardiaque de 30 minutes. Un véritable miracle sur lequel est revenue sa mère pour le Journal de Québec.

Cette année, Noël avait une saveur très particulière pour la famille du petit Liam, 4 ans. Véritable miraculé, ce petit Québécois a survécu à un arrêt cardiaque de 30 minutes en juin dernier. Sa maman est revenue sur cette histoire dans une interview accordée au Journal de Québec. Alors âgé de 3 ans, Liam est pris de violents vomissements. Pensant qu’il souffre d’une grosse gastro-entérite, ses parents l’emmènent aux urgences de l’Hôpital de Montréal. Dans un premier temps, le médecin les rassure et les renvoie à la maison. Mais voyant que la situation ne s’améliore pas, la famille retourne à l’hôpital. « Il était super déshydraté et il n'allait pas à la selle. Alors on l'a ramené à l'hôpital », raconte Véronique Aglat, sa maman, au Journal de Québec. Liam fait alors un arrêt cardiaque, dû au stress et à son état de déshydratation, selon le Dr Tanya Di Genova qui l’a pris en charge. Celle-ci procède alors à un massage cardiaque sans relâche, une demi-heure durant. « L’enfant est décédé, mais son cœur recommence soudain à battre après 30 minutes », raconte le médecin.

Un mois d’hospitalisation et une grosse frayeur

Malheureusement, la famille de Liam n’est pas au bout de ses peines. Les médecins diagnostiquent ensuite une invagination intestinale aiguë, c’est-à-dire une incorporation d’un bout d’intestin dans une autre partie de cet organe. L’enfant est alors opéré d’urgence, et on lui retire 40 cm d’intestin. Et comme si cela ne suffisait pas, durant son hospitalisation convalescente d’un mois, Liam contracte plusieurs virus ainsi que deux pneumothorax (une infection de la plèvre, la membrane entourant les poumons). « Les médecins nous ont toujours dit la vérité », raconte la maman de Liam. « On nous a souvent dit qu'il se pouvait qu'il ne passe pas la prochaine heure. » L’équipe médicale prévient également que l’enfant risque de graves séquelles. « Mais à ce moment-là, tu t’en fous. Tu veux juste qu’il vive », se remémore-t-elle. Finalement, le petit garçon s’en est sorti sans trop de séquelles, si ce n’est une élocution un peu lente et quelques déséquilibres. Six mois plus tard, il a pu ouvrir ses cadeaux de Noël au pied du sapin comme n’importe quel enfant.