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Retrait de l'Uvestérol D : ce qu’il faut faire

Publié le par Alexandra Bresson

L’Uvestérol D vient d’être retiré de la vente suite au décès d’un nourrisson en décembre dernier. L'association UFC-Que Choisir conseille les parents habitués à utiliser ce traitement en ce qui concerne les alternatives.

A la demande de l'ANSM* l'Uvestérol D, un médicament à base de vitamine D donné aux bébés dès leur naissance, vient d’être retiré de la vente suite au décès d’un nourrisson en décembre dernier. Une enquête menée par cette dernière a permis de savoir que c'est bien le mode d’administration en pipette de cette vitamine D qui est en cause.

En conséquence, le ministère de la Santé a mis en place un numéro vert, le 0800 636 636 pour informer les familles et leur a indiqué la marche à suivre : il appelle, par mesure de précaution, à ne plus administrer d’Uvestérol D à leurs enfants. Mais que doivent faire les parents qui disposent d'un flacon entamé ? L'UFC-Que Choisir indique la marque à suivre.

L'association recommande de stopper le traitement et de demander à un médecin une autre forme de vitamine D. "Pas de panique, il existe d’autres marques sur le marché, notamment ZymaD et ZymaDuo (avec du fluor en plus), explique-t-elle. Elles sont disponibles sans ordonnance, mais il existe plusieurs présentations, et la posologie pour les bébés étant particulière, un conseil médical est indispensable avant de les donner".

Les gouttes plus sûres que la pipette

Il en effet conseillé de se tourner vers d'autres formules pour continuer le traitement car c'est le mode d’administration spécifique de l'Uvestérol D qui présente des risques et non la vitamine D, essentielle pour le développement des nourrissons.

Ces deux spécialités sont désormais considérées comme moins dangereuses car elles se présentent sous forme de gouttes. "Aucun incident n’a été signalé avec ce mode d’administration. À l’inverse, la pipette qui sert à donner Uvestérol D a entraîné des fausses routes et des malaises vagaux. Notamment parce que, faute d’explications, elle a été mal utilisée, sur un enfant allongé par exemple", ajoute l'UFC-Que Choisir.

Par ailleurs, les parents ne savaient pas forcément non plus que le médicament pouvait être mélangé à un fond de lait dans un biberon pour faciliter l’administration. Résultat, les centres de pharmacovigilance avaient recueilli plusieurs signalements et alertes.

*Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé