Il y a d’abord eu le mannequin américain Lauren Wasser, amputée d’une jambe puis des deux, à la suite d’un syndrome du choc toxique (TCS) lié à un tampon, puis la pétition d’une jeune Française, Mélanie Doerflinger, qui demandait aux industriels d’afficher la composition des tampons sur les packagings.
Tampons : une composition qui reste floue
Aujourd’hui, la composition des tampons reste floue. Si l’on sait quelles sont les matières premières utilisées : coton, viscose, carton, papier enroulé… on ne sait toujours pas s’il y a des colorants, des encres, et d’où viennent les parfums conformes aux normes.
Pourtant, une enquête réalisée en 2016, par 60 Millions de consommateurs, avait révélé la présence de résidus (polluants industriels, pesticides…) potentiellement toxiques sur les protections intimes.
Protection intime : les femmes veulent des produits sains
Depuis quelques années, on voit de plus en plus fleurir de nouvelles marques de protections hygiéniques qui proposent des alternatives aux classiques serviettes et tampons hygiéniques.
On trouve, notamment, les cups menstruelles conçues en silicone médical et ne comportant aucun substitut chimique. Des serviettes et des tampons confectionnés entièrement en coton 100 % bio. Ils sont également hypoallergéniques et ne contiennent ni plastique, ni chlore, ni glyphosate, ni pesticide.
Où les trouver ?
En grandes surfaces, on trouve, pour l’instant, une seule marque : Love & Green, distribuée chez Carrefour, mais aussi sur de nombreux sites Internet : amazon, brindilles, bébé au naturel, greenweez… Chez Naturalia, on trouve la marque Organyc et Mooncup pour les cups menstruelles. Natracare est vendu chez Biocoop. D’autres marques de tampons sont vendues exclusivement sur leur site Internet : , . Quant à la culotte mensturelle, lavable en machine, et dont le flux équivaut, selon les modèles de ½ à 2 tampons, elle est en vente sur https://www.shethinx.com