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Prématurité : des chercheurs font le point sur les dernières avancées

Publié le par Hélène Bour

Pour la Journée mondiale de la prématurité, des chercheurs canadiens sont revenus sur les dernières avancées scientifiques au niveau des naissances prématurées.

A l’occasion de la Journée mondiale de la prématurité qui a lieu ce 17 novembre, le CHU Sainte-Justine en lien avec l’Université de Montréal (Canada) a fait le point sur les dernières avancées de la médecine du côté des naissances prématurées. Et si beaucoup d’efforts restent à faire, puisque la prématurité demeure la première cause de mortalité à la naissance, plusieurs études ont obtenu des résultats très encourageants. Les avancées se concentrent sur trois période critique de la vie des bébés : avant la naissance, lors du séjour en soins intensifs néonatals et après leur départ de cette unité.
Un lien a été mis en évidence entre naissance prématurée et inflammation des tissus de l’utérus, car celle-ci favorise les contractions et le travail pré-terme selon les spécialistes. Pour tenter de prévenir ce phénomène, des chercheurs canadiens ont trouvé un agent efficace pour inhiber cette inflammation, afin de prévenir ou du moins de retarder les contractions utérines et les naissances prématurées, « sans effet secondaire notable pour la mère et le fœtus », précisent les chercheurs. Cette étude a été publiée dans The Journal of Immunology. Dans une autre étude, des chercheurs ont par ailleurs mis en évidence que les femmes nés prématurées avaient plus de risque d’accoucher d’un enfant également avant le terme.
Du côté des soins intensifs, bloquer l’exposition à la lumière du mélange nutritif administré aux prématurés réduirait leur mortalité et limiterait les complications graves (dysfonction pulmonaire ou infection généralisée), selon une étude parue dans le Journal of Parenteral and Enteral Nutrition.
Enfin, une étude nommée HAPI actuellement en cours vise à suivre sur le long terme les enfants nés prématurés, car ils sont plus à risque de maladies chroniques telles que le diabète, l’hypertension ou encore l’ostéoporose. L’étude va comparer la santé cardiaque, osseuse, respiratoire et métabolique de 200 jeunes adultes nés prématurément à celle de 200 individus contrôle.