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Pré-éclampsie : un dépistage bientôt possible ?

Publié le par La rédaction de PARENTS

Sérieuse complication survenant pendant la grossesse, la pré-éclampsie pourrait bientôt être évitée.

La pré-éclampsie, grave complication de la grossesse, concerne 5 % des femmes enceintes. Elle entraîne une hypertension, la présence d’albumine dans les urines, et induit fréquemment un retard de croissance intra-utérin chez le fœtus. Non traitée, cette maladie du placenta risque d'évoluer vers des convulsions (éclampsie) qui peuvent entraîner le décès de la mère. Actuellement, la seule thérapie absolue est la césarienne, souvent précoce, qui se traduit par des naissances prématurées. Mais il y a du nouveau. Des publications suggèrent que pour des populations à risque, des doses faibles d'aspirine jouent un rôle protecteur fort quand elles sont administrées tôt (avant la 16e semaine).
Des travaux récents ont également montré qu’une simple prise de sang pourrait bientôt permettre de détecter la pré-éclampsie. Toutefois, à l’heure actuelle, les chercheurs essaient d’améliorer cette technique de dépistage afin qu’elle puisse être réalisée dès le premier trimestre de la grossesse. « Notre quête du graal consiste désormais à trouver des marqueurs ultraprécoces permettant d'intervenir le plus tôt possible », a expliqué à l’AFP le Dr Vaiman, qui dirige une unité de recherche sur la génétique et les pathologies de la grossesse à l'Inserm. Sur ce point, la société américaine PerkinElmer présentera son premier marqueur, obtenu grâce à une prise de sang entre la 11e et la 13e semaine de grossesse, lors des Journées internationales de la biologie à Paris cette semaine.
Sources : Journées Internationales de Biologie et AFP