L’exposition prénatale à un taux élevé d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des substances toxiques présentes dans l’air, augmenterait le risque d’obésité chez l’enfant. Telle est la conclusion d’une récente étude menée à l’Université Columbia (USA). Plus de 700 femmes enceintes, non-fumeuses, et leurs bambins, nés dans le Bronx ou dans le nord de New York, ont été suivis. Les futures mères étaient équipées d’un système permettant d’analyser l’air ambiant.
Il ressort de la recherche que les enfants dont les mamans étaient très exposées aux HAP avaient 1,79 fois plus de risques de souffrir d’obésité à cinq ans, et 2,26 fois plus à sept ans. Par ailleurs, les résultats révèlent que ces mêmes enfants de sept ans avaient 2,4 kg de graisse corporelle en plus que ceux dont les mères ont été moins exposées.
Pour rappel, d’autres études ont montré les effets néfastes de la pollution environnementale chez les tout-petits. Elle aurait notamment des répercussions sur les voies respiratoires et jouerait un rôle dans l’augmentation de l’asthme et des allergies.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre de cas d’obésité a été multiplié par deux depuis 1980. En outre, en 2010, 43 millions d’enfants de moins de cinq ans, dans le monde, étaient en surpoids.
Source : American Journal of Epidemiology
Pollution et obésité chez bébé
Publié le par La rédaction de PARENTS
Les enfants, exposés dans le ventre de leur maman à un taux élevé de substances toxiques, ont un risque accru d’obésité.
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