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Pokémon Go : c’est la chasse aux Pikachu, Roucool, Carapuce et Salamèche sur les façades des écoles

Publié le par Christine Diego

A Paris, dans le XIIe, alors que la rentrée scolaire aura lieu dans une semaine, les écoliers se retrouvent au PokéStop devant l’école du quartier pour chasser des Pokémon !

La chasse fait rage, à Paris, sur les façades des écoles. Le site du quotidien LeParisien.fr a publié le témoignage d’une directrice d’école dans le XIIe arrondissement, qui découvre que son établissement est devenu un PokéStop, comprenez « kiosque virtuel » pour attraper des Pikachus, Roucool et autres petites bestioles. En effet, le jeu Pokémon Go est le carton de l’été. Ce jeu est disponible sur l’application de smartphone Pokémon Go et consiste à capturer avec son téléphone une galerie de 150 monstres dans la rue, les parcs, les musées, les hôpitaux, sans oublier les établissements scolaires. Le quotidien a mené son enquête. Résultat : la façade bariolée de l'école Zefirottes, à Montreuil (Seine-Saint-Denis) est aussi un PokéStop. Idem pour la fresque colorée du collège Maurice-Ravel, à Paris (XIIe), qui permet d'attraper trois Poké Balls. Et l'oiseau Roucool bat des ailes devant le collège Gambetta dans le 20e ! L'entrée du lycée Hélène-Boucher (XXe) permet de recharger les munitions. Quant à l'école élémentaire de La Plaine (XXe), elle accueille une arène où peuvent s'affronter les créatures. « Allez, hop, l'école de mon petit frère, c'est fait ! » se réjouit sur Twitter un internaute, fier d'avoir attrapé une bestiole dans un établissement de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). « Les Pokémon aiment les quartiers résidentiels, mais on peut les trouver également dans les universités et les écoles. Du coup, à vos cahiers ! », s’amuse à commenter le site français de fans de Pokémon Go. Le porte-parole de la société qui a développé le jeu explique au Parisien : « Cette application de chasse au trésor virtuelle utilise des points d'intérêt relevés via Google Maps, auxquels se sont ajoutés d'autres sites pointés par des joueurs. Et les établissements scolaires, qui sont de bons points de repère, abritent nombre d'arènes et de PokéStop, attirant au passage les petits monstres, eux-mêmes programmés pour se montrer de façon privilégiée autour de ces haltes. Et si le hasard de l'algorithme ne s'en charge pas lui-même, les élèves ont une solution pour chasser sous leurs cahiers : le jeu permet d'appâter les Pokémon en y déposant des leurres ».
Source : LeParisien.fr