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Plus des deux tiers des Français favorables au partage des tâches dans le foyer

Publié le par Candice Satara-Bartko

A l’occasion de ses 30 ans, le magazine Femme Actuelle publie les résultats d’une enquête sur « Ce qui a changé pour les femmes en 30 ans ». Incontestablement, les femmes ont gagné en liberté durant cette période.

Interrogées à une trentaine d’années d’intervalle sur les éléments qui contribuent le plus à leur bonheur, les femmes accordent aujourd’hui beaucoup plus d’importance à leur indépendance que dans les années 80. C’est ce qui ressort d'une étude Ifop, dévoilée par le magazine Femme Actuelle. Adieu le schéma traditionnel où la femme s’occupe de la maison et des enfants. Les partisans de ce modèle sont désormais minoritaires : 26 % en 2014, soit deux fois moins qu’il y a trente ans (55 % en 1983). A l’inverse, l’idée d’une famille où les deux conjoints travaillent autant et partagent à égalité les tâches ménagères et les soins donnés aux enfants s’impose auprès d’une majorité de Français (65 % en 2014, contre 40 % en 1983) et ceci aussi bien chez les hommes que chez les femmes. La question de l’indépendance financière est également déterminante, c’est même le facteur qui contribue le plus à l’équilibre personnel d’une femme (38 %), à égalité avec la famille et les enfants (37 %). Par ailleurs, si les femmes voient toujours dans les enfants (58 %) et la vie de couple (43 %) les deux critères essentiels à leur épanouissement, elles attribuent beaucoup plus d’importance qu’il y a trente ans à leur vie sociale. Elles sont en effet deux fois plus nombreuses à citer la vie sociale comme un facteur constitutif de leur bonheur (34 %) qu’en 1980 (17 %). « Cette étude m’a redonné le moral, commente Elisabeth Badinter. La tendance du couple égalitaire s’affirme nettement comme le modèle de référence d’aujourd'hui. […] Ce qui m’enchante aussi, c'est de constater que la vie sociale progresse fortement. Le fait d’exercer un métier est également plus important pour les femmes que pour les hommes. On sort de la solitude maternelle. »

Source : Ifop