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Placentophagie : pourquoi cette mode ?

Publié le par Véronique Bertrand

Aux Etats-Unis, de nombreuses femmes sont adeptes de manger leur placenta après la naissance de leur bébé, pour ses nombreux avantages santé. Est-ce vraiment le cas ?

Le placenta se forme dans l’utérus au début de la grossesse. Il fournit au fœtus de l’oxygène et des nutriments, et le protège contre les substances nocives. Il renferme également de nombreuses hormones nécessaires au bon déroulement de la grossesse et de la naissance.

La placentophagie : une médecine alternative

En France, le placenta est soit détruit après la naissance, soit utilisé pour la recherche à des fins thérapeutiques. Mais aux Etats-Unis, de plus en plus de jeunes accouchées le consomment. Leurs raisons ? Elles disent que le placenta rééquilibre les hormones, réduit la douleur, facilite l’allaitement, prévient la dépression post-partum, et leur redonne de l’énergie.

Placentophagie : qu’en pensent les médecins ?

Si 88 % des médecins connaissent cette pratique, leur attitude vis-à-vis de celle-ci est très variable. Ainsi, 40 % y sont opposés et 24 % n’ont pas d’avis.

Pour en savoir plus sur son intérêt ou non, des chercheurs de l’Université Northwestern à Chicago, du Brighan and Women’s Hospital de Boston et de la Colorado School of medicine de Denver se sont penchés sur cette pratique.

Il s’avère que l’on retrouve, dans le placenta encapsulé, des hormones (œstradiol, progestérone, testostérone), des minéraux, des oligoéléments et du fer, mais aussi des substances nocives. Et pour l’instant, ils ne savent pas s’il existe un réel bénéfice thérapeutique à le consommer, ou s’il peut y avoir des effets indésirables.

Par précaution, mieux vaut peut-être s’abstenir.

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