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Pilules : des mesures disproportionnées selon les gynécos

Publié le par La rédaction de PARENTS

Une grande majorité de professionnels estime que le scandale sur les pilules de 3e et 4e génération est disproportionné.

Le scandale sur la pilule a renforcé l’inquiétude des patientes. Selon un sondage Ifop pour le magazine Elle, deux femmes sur trois sont désormais méfiantes vis-à-vis des pilules. Le son de cloche est différent du côté des professionnels de santé. 85 % d’entre eux trouvent « disproportionnée » la réaction du ministre de la Santé sur les pilules de 3e et 4e génération, indique un sondage publié par la revue médicale Jim. Seulement 8 % des personnes interrogées estiment que Marisol Touraine n'en a pas fait suffisamment. Le Dr. Vahdat, gynécologue-obstétricien confirme ce point de vue : « Le risque de thromboses veineuse est connu depuis longtemps. Il est très rare et existe aussi en l’absence de contraception. Tout médicament comporte des effets secondaires, il faut le rappeler. On nie les avancées scientifiques des pilules de 3e et 4e génération. » L’ensemble de la profession déplore également la suspension de l'anti-acnéique Diane 35, utilisé comme contraceptif. Devant l’afflux des appels de patientes affolées, le Collège des gynécologues a publié à communiqué « Que dire aux patientes qui prennent actuellement Diane 35 ? ». Il est notamment précisé qu’il ne faut surtout pas interrompre brutalement le traitement. La polémique n’est pas prête de s’éteindre. 60 nouvelles plaintes de victimes de pilules viennent d’être déposées au pôle santé publique du tribunal de grande instance de Paris.