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Pilules de 3ème et 4ème génération : les ventes en chute libre

Publié le par Margot Pugin

Un an après les mises en garde des autorités sanitaires, le constat est sans appel : les ventes de pilules de 3ème et 4ème génération reculent fortement.

Les pilules de 3ème et 4ème génération n’ont plus la cote. L’ANSM, l’agence du médicament, a publié un bilan selon lequel le recours à ces contraceptifs oraux a fortement diminué, de 45 % entre 2012 et 2013. Selon Celtipharm, qui a analysé les données de ventes, la baisse est significative et s’accompagne d’une hausse sensible - de 30 % - des pilules « classiques » de 1ère génération. De fait, les Françaises ne sont plus que 22 %, aujourd’hui, à utiliser une pilule de 3ème génération.
Souvenez-vous, après les plaintes répétées d’utilisatrices et l’intervention de la Haute autorité de santé (HAS), le ministère de la Santé avait décidé, en septembre 2012, de ne plus rembourser l’achat des pilules de 3ème et 4ème génération. Fin 2012 également, l’ANSM s’adressait directement aux professionnels de santé, leur demandant de prescrire en première intention les pilules de 1ère et 2ème génération.
Par ailleurs, on observe un succès grandissant des autres modes de contraception non orale. Bon nombre de femmes ont opté pour des contraceptifs de type implant ou stérilet, dont les ventes ont bondi de près de 30 %. Du côté du gouvernement, on « se félicite de ces résultats très positifs » qui montrent combien le message a été entendu « aussi bien par les prescripteurs que par les femmes ».
Source : ANSM/Ministère de la Santé