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Pilules de 3e et 4e génération : 20 décès par an en France

Publié le par La rédaction de PARENTS

Un rapport de l’Agence du médicament fait le point sur les risques liés aux pilules de 3e et 4e génération.

Entre 2000 et 2011, le risque thromboembolique veineux lié aux contraceptifs oraux combinés (COC) est estimé à 2 529 par an, dont 1 751 sont attribuables aux pilules de 3e et de 4e génération, indique l’Agence du médicament. Le nombre de décès annuels par embolie pulmonaire attribuables à l’utilisation de ces contraceptifs est estimé à 20 : 6 décès attribuables aux COC de 1ère et de 2e génération et 14 attribuables aux COC de 3e  et de 4e génération. Depuis le début de l’année, les médecins ont reçu comme consigne de l’ANSM de ne prescrire des pilules de 3e et 4e génération qu’en seconde intention. Conséquence :
le recours aux moyens de contraception dispensés en pharmacie, hors préservatif, a diminué de 1,4 % en février 2013 par rapport à février 2012, selon le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP). Cette tendance est particulièrement soutenue pour les pilules de 3e et de 4e génération puisque la diminution observée entre ces deux périodes atteint le niveau de 34 %. Cette baisse s’accompagne d’une importante hausse de l’utilisation des pilules de 2e génération, qui a pour sa part augmenté de 26,5 % en février 2013 par rapport à février 2012. On observe également une progression du recours aux implants et aux stérilets et un recul de l’utilisation des patchs et des anneaux contraceptifs oestroprogestatifs.
Source : ANSM