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Mort subite du nourrisson : une anomalie cérébrale en cause dans 40 % des cas

Publié le par Elodie-Elsy Moreau

Des chercheurs américains confirment qu’une anomalie cérébrale pourrait être, dans certains cas, responsable de la mort inattendue du nourrisson…

En 2013, une étude américaine avait révélé qu’une vulnérabilité du tronc cérébral pouvait être responsable de la mort inattendue du nourrisson (MIN), plus connue sous le nom de la mort subite. Une nouvelle recherche réalisée par des chercheurs des hôpitaux de Boston et de Houston, relayée par Le Time, confirme la thèse de l’anomalie cérébrale. Selon les auteurs de l’étude, près de 43 % des nourrissons victimes de mort inattendue présentent une anomalie du cerveau dans la région de l'hippocampe, la partie du cerveau régulant notamment la respiration et le rythme cardiaque.
 Pour dresser ce constat, les scientifiques ont analysé, entre 1991 et 2012, l'hippocampe de 153 nourrissons morts de manière soudaine. Si certains décès pouvaient être expliqués, 83 ont été classés dans la catégorie « syndromes de la mort inattendue du nourrisson ». Les médecins ont alors découvert chez ces enfants, une double couche de cellules nerveuses à la place de la simple couche habituelle, dans la région de l'hippocampe. « Il est probable que cette anomalie perturbe la partie du cerveau qui régule les fonctions de respiration et d'activité cardiaque lorsque l'enfant est endormi », expliquent les scientifiques. Un dysfonctionnement qui se déclencherait lorsque l'enfant dort dans une position autre que sur le dos. Néanmoins, d’autres recherches sont nécessaires pour déterminer le véritable impact de cette anomalie.
 Rappelons que pour prévenir la MIN, il est essentiel de coucher son enfant sur le dos, dans un lit adapté. Le cododo est également à proscrire. Par ailleurs, la température de la chambre ne doit pas dépasser 20 °C et l’enfant doit être peu couvert pour dormir.

Sources : The Time et http://link.springer.com