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Mobilisation nationale des enseignants : 101 interpellations

Publié le par La rédaction de PARENTS

Conditions de travail, salaires, réforme des rythmes : les enseignants lancent 101 interpellations au ministre...

Carte scolaire, effectifs en maternelle, RASED, remplaçants, « plus de maitres que de classe », travail en équipe, conditions de travail, rythmes scolaires… les enseignants étendent leur mobilisation au niveau national pour une journée d’action dans tous les départements français. Au programme, 101 interpellations vont être adressées au ministre, via des demandes d’audience auprès des DASEN*. Sous forme de rassemblements, de réunions d’information et de manifestations, les enseignants veulent faire « remonter les besoins locaux en termes d’ouvertures de classes et de postes de remplacement ». Au même moment, dans l’après-midi, Vincent Peillon doit présenter son projet de loi de la réforme de l’école devant le Conseil des ministres. Parmi les 25 propositions du rapport, le ministre confirme son souhait de donner la priorité à l’école primaire pour assurer l’apprentissage des fondamentaux et réduire les inégalités, faire entrer l’École dans l’ère du numérique, et assurer la progressivité des apprentissages de la maternelle au collège.  
 Ces 101 interpellations des enseignants répondent aux récentes déclarations du ministre : « on ne peut pas faire progresser les écoles sans les enseignants ».
 Cette mobilisation fait suite à la grève de mardi, où plus de la moitié des écoles parisiennes étaient fermées contre la réforme des rythmes scolaires. Les enseignants se sont en effet fortement mobilisés : entre 2 500 et 3 000 enseignants ont manifesté contre le retour à 4,5 jours de classe dès la rentrée de 2013.
 Vincent Peillon a déjà fait un geste en direction des enseignants en intégrant dans leur temps de travail annuel les heures de préparation et de concertation. L'entourage de M. Peillon a indiqué que le ministère pourrait "faire un effort" pour les professeurs des écoles, qui "font très peu d'heures supplémentaires et n'ont pas autant d'indemnités que ceux du second degré".

* Directeur Académiques des Services de l’Education Nationale

Source : Snuipp et AFP