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Mauvaise humeur avant les règles : et si c’était génétique ?

Publié le par Véronique Bertrand

Sans raison apparente, tous les mois à la même période, vous êtes irritable, stressée, déprimée. Ce n’est peut-être pas de votre faute !

Environ 3 à 8 % des femmes souffrent de trouble dysphorique prémenstruel, c’est-à-dire d’un syndrome prémenstruel+++ !

 Un quotidien perturbé

Dans les jours qui précèdent les règles, on devient irritable, triste, anxieuse, on n’a plus le goût de faire des activités et on est incapable de gérer les émotions. Si ce n’est pas drôle pour nous, cela ne l’est pas non plus pour notre entourage, qui ne sait comment se comporter…

Trop sensible à l’hormone sexuelle

 Une étude, réalisée par des chercheurs des National Institutes of Health aux Etats-Unis, et publiée dans la revue Molecular Psychiatry, montre que ces troubles de l’humeur seraient d’origine génétique. Cette modification du comportement serait en effet due à une trop grande sensibilité aux évolutions normales des niveaux d’hormones sexuelles durant le cycle féminin. 

Ainsi, certains gènes, qui régulent les hormones sexuelles et les facteurs de stress, sont perturbés par les œstrogènes et la progestérone. Résultat, si on y est hypersensible, on ne peut plus contrôler nos comportements émotionnels.

Mais, attention, on ne peut mettre notre mauvaise humeur sur le compte de la génétique tous les jours ! Cela n’est valable que dans la semaine qui précède les règles.

 Peut-on le calmer ?

Le trouble dysphorique prémenstruel peut être atténué en modifiant, par exemple, le régime alimentaire. Il est conseillé de diminuer sa consommation de sucre, d’alcool, et d’augmenter celle en féculents. L’activité physique est également bénéfique.

Pour les cas les plus sévères, le recours aux psychotropes peut être nécessaire.