L’équipe de chercheurs suédois de l’Université de Göteborg a de nouveau mis en évidence une relation entre la consommation de poisson des tout-petits et le développement de l’asthme au cours de l’enfance. Cette fois-ci, elle s’est intéressée au sujet en étudiant six mille familles. Ces dernières ont dû répondre à un questionnaire détaillé au moment où leur enfant était âgé de 6 mois, 1 an, 4 ans et 8 ans. Des informations précises ont aussi été recueillies concernant le déroulement de la grossesse, la naissance (césarienne, âge gestationnel, score d’Apgar, taille et poids…) et des événements post-natals majeurs.
L’analyse de ces données a permis de mettre en évidence trois facteurs de risque d’asthme : l’hérédité atopique (avec une prédisposition à développer des allergies), le sexe masculin et la survenue d’une pathologie allergique dans la petite enfance. De plus, dans leur étude, les chercheurs se sont rendu compte que le fait d’introduire du poisson dans l’alimentation des bébés, avant l’âge de 9 mois, serait un facteur de diminution du risque d’asthme, a contrario de l’administration très tôt dans la vie d’antibiotiques à large spectre (ceux qui attaquent à peu près toutes les bactéries, les mauvaises comme les bonnes).
Source: Pediatric Allergy and Immunology