Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Les nouveaux rythmes scolaires vont–ils causer la fin de la gratuité des activités périscolaires ?

Publié le par Elzie Obiang

La réforme des rythmes scolaires devrait entraîner des changements de tarifs des activités périscolaires dans certaines villes, notamment à Antibes où elles seront désormais payantes…

A la rentrée 2015-2016, les activités périscolaires devraient revenir plus chères aux parents. En effet, ces services vont augmenter, ou devenir payants, alors qu’ils étaient jusqu’ici gratuits dans certaines communes. C’est le cas notamment de la ville d’Antibes où selon le Figaro, les familles devront désormais débourser 0,60 à 0,90 euros par heure en fonction du nombre d’enfant. D’autres municipalités ont été également contraintes de mettre les parents à contribution. Par exemple, à Villeneuve-lès-Avignon, le montant de la participation a été fixé à 128 euros pour un enfant. « D'autres communes, qui s'étaient engagées sur le principe de gratuité, augmentent en contrepartie le coût de la garderie ou celui de la cantine », explique Valérie Marty, la présidente de la PEEP.
La raison de ces nouvelles mesures : la réforme des rythmes scolaires dont le coût annuel s’élèverait à 1,7 million d’euros avec seulement moins de la moitié pris en charge par l’Etat et La caisse d’allocations familiales. Autre raison : la baisse des montants des subventions de l’Etat versées aux municipalités. Pourtant, le ministère de l’Education nationale promet une aide de 50 euros par élève et par an aux villes qui auront mis en place un projet éducatif territorial (PEDT). Par ailleurs, les communes les plus défavorisées recevront de la Caisse d'allocations familiales une aide supplémentaire de 40 euros par élève et par an.
A la rentrée scolaire, près de 82 % d'entre elles auront un PEDT, et pourront recevoir leur première dotation dès le mois d’octobre.Concernant les nouveaux tarifs des activités périscolaires, Vanik Berberian, président de l’association des maires ruraux de France précise que « la gratuité ou la demande d'une participation symbolique aux frais reste majoritaire ».

Source : le Figaro