L'Assemblée nationale a adopté mercredi 11 mars 2015, en première lecture, une proposition de loi garantissant l'accès de tous les enfants à la cantine, et ce, quelle que soit la situation professionnelle des parents. En effet, certaines communes refusaient aux parents qui ne travaillaient pas que leur enfant déjeune au sein de l’établissement scolaire. « L'inscription à la cantine, lorsque ce service existe, est un droit pour tous les enfants scolarisés », a affirmé le député Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG). Dans le texte, il est précisé : « Il ne peut être établi aucune discrimination selon leur situation ou celle de leur famille». Le chef de file du parti du PRG (Parti Radicaux de Gauche) a rappelé : « Les refus d'accès concernent des élèves dont l'un des parents au moins est au chômage. Ce qui revient à discriminer, voire à stigmatiser des familles déjà en difficulté ». Dans les faits, près de la moitié des élèves de l'école primaire fréquente la cantine, un service existant dans 80 % des communes. Et pas moins de « 400 millions de repas sont servis chaque année dans les écoles facturés aux parents en moyenne de 2,5 à 3 euros », selon une députée du Rhône et conseillère municipale de Lyon. Le député-maire de Tomblaine (Meurthe-et-Moselle) a, quant à lui, précisé que « pour certains enfants, le repas de la cantine est le seul repas équilibré de la journée ».
Source : Le parisien.fr avec AFP