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La pollution atmosphérique responsable de naissances prématurées

Publié le par Hélène Bour

La pollution de l’air pourrait provoquer des naissances prématurées, selon une nouvelle étude scientifique. Eclairage.

Depuis quelques années, les études scientifiques sur les méfaits de la pollution atmosphérique sur la santé se multiplient. L’exposition de la femme enceinte aux polluants semble tout particulièrement préoccupante, notamment parce que celle-ci est susceptible d’avoir des conséquences sur l’enfant à naître.

Une étude scientifique américaine publiée ce 15 janvier dans la revue Environmental Health met ainsi en avant un risque de prématurité plus important lorsque la grossesse se déroule dans un environnement pollué. Pour arriver à cette corrélation, les chercheurs ont étudié les données provenant de 225 000 naissances, survenues dans l’Ohio (Etats-Unis) entre 2007 et 2010. En tout, 19 000 naissances étaient prématurées, ce qui représente 8,5 % de l’échantillon total. Les scientifiques ont ensuite analysé les données atmosphériques de pollution afin de les mettre en lien avec les naissances prématurées. Verdict : une fois les biais écartés, l’équipe a constaté que les femmes enceintes exposées à un fort taux de PM 2,5 (particules fines de 2,5 micromètres) avaient un risque d’accouchement prématuré augmenté de 19 %. Ramenée par trimestre, l’analyse a montré que le 3e trimestre de grossesse avait le plus fort risque de prématurité lorsque la femme enceinte était exposée à un fort taux de PM 2,5. Particulièrement nocives, ces particules fines sont émises par le trafic routier mais aussi par certaines industries. Elles sont tellement petites qu’elles pénètrent dans les poumons, voire même dans la circulation sanguine. Aussi, lors d’un épisode de pollution aux particules fines, ils est recommandé aux personnes asthmatiques, cardiaques ou enceintes de limiter les activité physiques intenses en plein air.

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