Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

La bronchiolite arrive doucement en France

Publié le par La rédaction de PARENTS

Les chiffres de l'Institut de recherche pour la valorisation des données de santé (Irsan) publiés en temps réel montrent que la bronchiolite s'est déclarée en France et que le nombre de cas augmente rapidement dans certaines régions.



La bronchiolite fait son arrivée en France, et elle progresse rapidement dans certains départements, fait savoir l’Institut de Recherche pour la valorisation des données de Santé (IRSAN). Ses analyses, fondées sur des données de SOS Médecins, estiment qu'au cours de la période allant du mardi 15 novembre 2016 au lundi 21 novembre 2016, la bronchiolite a touché 18 643 nouvelles personnes, soit une incidence hebdomadaire de 28 cas pour 100 000 habitants. Une valeur en augmentation de 48,94 % par rapport à la semaine dernière.

Pratiquement toutes les régions concernées

"L’épidémie est pour l’instant similaire aux années précédentes", précise l'Irsan. Reste à savoir si cette tendance perdurera, car à l’exception de l’Occitanie, toutes les régions montrent une hausse progressive. Sept d'entre elles sont même en forte hausse, dépassant les 60 % d’augmentation par rapport à la semaine dernière. L’Ile de France est la plus touchée, avec un nombre de 45 cas pour 100 000 habitants, avec les Hauts-de-France (39 cas pour 100 000 habitants), région qui enregistre la plus forte progression (+ 71,90 %), suivie de la Normandie.

La bronchiolite est une infection virale aiguë qui touche les bronchioles (petites bronches) des nourrissons et des jeunes enfants. Elle sévit par épidémies en automne et en hiver. "Malgré des symptômes impressionnants : toux, respiration rapide et sifflante, la bronchiolite est le plus souvent une affection bénigne. Cependant, les bébés de moins de 3 mois ou les nourrissons fragiles requièrent une surveillance attentive et dans de rares cas, la bronchiolite impose l’hospitalisation", souligne l'Assurance maladie. Celle-ci s'avère nécessaire si le nourrisson a moins de 3 mois, s'il refuse de s'alimenter ou de boire, s'il présente des troubles digestifs et s'il a de plus en plus de mal à respirer.