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Infertilité : une découverte capitale au sujet de la kisspeptine

Publié le par Elodie-Elsy Moreau

Des chercheurs néozélandais viennent de localiser l’emplacement dans le cerveau du récepteur de la kisspeptine, une molécule clé pour restaurer la fertilité…

Déjà utilisée pour rétablir les cycles menstruels chez les femmes ayant des troubles de l’ovulation, la kisspeptine est une protéine ayant un rôle majeur dans la fertilité. Et des chercheurs néozélandais de l’Université d'Otago viennent de localiser l’emplacement dans le cerveau de son récepteur GPR54, ayant un rôle reconnu dans la puberté.
Le Pr Herbison et son équipe ont découvert un petit groupe de cellules nerveuses dans le cerveau appelées neurones GnRH (Gonadotropin Releasing Hormone), ayant un rôle reconnu dans la reproduction. Cette découverte a toute son importance car elle permet aux experts de comprendre la manière dont la kisspeptine contrôle aussi cette dernière. Car d’après les chercheurs, un tiers des cas d’infertilité seraient liés à un dysfonctionnement dans ce processus de signalisation.
Pour dresser ce constat, les chercheurs ont privé un groupe de souris de récepteurs GPR54 dans leurs neurones GnRH. Résultat : elles sont devenues stériles et n’ont pas atteint la puberté. Au contraire, les souris infertiles ayant reçu le gène GPR54 retrouvent une fertilité normale. Ces résultats s’avèrent encourageants et pourraient ouvrir la voie à de nouveaux traitements contre l’infertilité.
En juin dernier, des médecins britanniques indiquaient que la kisspeptine permettait de stimuler les ovaires sans provoquer d’effets secondaires comme l’hyperstimulation lors de fécondation in vitro.
Source : Dependence of fertility on kisspeptin–Gpr54 signaling at the GnRH neuron