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Infertilité et cancer : en parler pour avancer

Publié le par La rédaction de PARENTS

Les spécialistes du cancer souhaiteraient que les patients soient mieux informés des risques d’infertilité encourus après un traitement.

Chaque année, environ 365 500 nouveaux cas de cancer (207 000 hommes et 158 500 femmes) sont déclarés en France. Et actuellement, un enfant sur 500 est atteint d'un cancer avant sa seizième année. Dans un rapport de l’Institut national du cancer et de l'Agence de la biomédecine paru hier, les professionnels constatent que l'information sur les risques d'infertilité et les stratégies envisagées de préservation de la fertilité n'est pas systématiquement délivrée auprès des patients cancéreux. Ils souhaiteraient que les patients soient davantage informés sur le sujet. En communicant systématiquement sur les conséquences des traitements (qu’ils soient en chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie) qui altèrent la qualité de vie après le cancer et notamment la fonction de reproduction, les professionnels pensent que les patients guéris pourraient davantage envisager un projet parental. La spécificité de ce type d'information pour les plus jeunes d'entre eux, enfants et adolescents, impliquent alors la participation de psychologues et d’associations de patients. On estime qu’un jeune adulte âgé de 20 à 30 ans sur 1000 a survécu à un cancer de l’enfance et doit faire face aux complications induites par les traitements. Depuis plus de trente ans, grâce aux actions menées par les Centres d'étude et de conservation des œufs et du sperme humains (CECOS) et les spécialistes du cancer, la conservation des spermatozoïdes a permis de préserver la fertilité de nombreux hommes. Chez la femme, les premières conservations de tissu ovarien ont été faites en France en 1995.

Source : Institut national du cancer et Agence de la biomédecine