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Indre-et-Loire : une campagne contre les bébés secoués

Publié le par Véronique Bertrand

Environ 200 nourrissons sont victimes du syndrome du bébé secoué chaque année. Prévenir est indispensable, d’où l’initiative intelligente du département d’Indre-et-Loire.

Le syndrome du bébé secoué touche principalement des nourrissons de moins de 6 mois, et plus de garçons que de filles.

C’est un bébé qui pleure, que l’on n’arrive pas à calmer. Perdant patience, on pense qu’en le secouant il va se taire.

 

Des séquelles irréversibles

Un bébé secoué ne se tait pas pour autant. Le secouer peut avoir de très graves répercussions, voire entraîner la mort. Ce qui arrive dans 10 % des cas, alors que dans 75 % des cas les bébés gardent des séquelles neurologiques.

La tête du nourrisson est grosse et lourde. La musculature de son cou est encore faible, et son cerveau, en plein développement, ne remplit pas tout le crâne. Quand on secoue un bébé, son cerveau heurte les parois de son crâne, ce qui peut entraîner des ruptures de vaisseaux sanguins, des contusions, voire un œdème cérébral.

12 cas en Indre-et-Loire en 2016

C’est parce que le département a connu 12 cas de bébés secoués l’an dernier, dont un décès, qu’il a décidé de lancer une campagne de prévention en informant et en formant les assistantes maternelles agréées, et en distribuant des dépliants au grand public ainsi qu’aux professionnels de santé et de la petite enfance.

Quand consulter ?

Un bébé secoué peut avoir un comportement inhabituel : somnolence importante, grande irritabilité, vomissements, difficultés à respirer… Il faut alors consulter un médecin en urgence.

Que faire quand bébé pleure ?

Il est conseillé de l’installer confortablement dans son lit, sur le dos, sans oreiller, sans couette ni peluches pouvant gêner sa respiration, de fermer la porte et de s’éloigner quelques minutes pour qu’il se calme. On peut accompagner ce coucher en enclenchant une veilleuse musicale.

Si le nourrisson continue de pleurer et que l’on ne sait que faire, il faut demander de l’aide à la famille ou à des amis, pour ne pas être seul (e) et risquer d’être tenté de secouer son enfant.

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