Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

"Zéro alcool pendant la grossesse" contre le syndrome d’alcoolisation fœtale

Publié le par Alexandra Bresson

Une étude de l'agence Santé Publique France montre une évolution favorable des connaissances en ce qui concerne la dangerosité d’une consommation faible ou ponctuelle d’alcool pour les femmes enceintes. Une campagne est également lancée pour informer sur le syndrome d’alcoolisation fœtale.

Malgré une prise de conscience encourageante, trop de Français minimisent encore l’impact d’une consommation faible ou ponctuelle d’alcool sur la santé des enfants à naître. Telle est la conclusion d'une étude menée , à l'occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) qui se tiendra le 9 septembre prochain. C'est pourquoi cette dernière déploie durant tout le mois une campagne nationale d’information dans la presse et sur le web, à la fois auprès du grand public et des professionnels de santé. Avec un seul principe de précaution à retenir : « zéro alcool pendant la grossesse ».

Une fausse croyance toujours présente

Ainsi, l'enquête montre que ce message est mieux intégré : 44 % des Français contre 25 % en 2015 déclarent spontanément qu’il n’existe pas de consommation d’alcool sans risque pour l’enfant. De même, 33 % de la population sait que l’alcool comporte des risques tout au long de la grossesse, contre 20 % en 2015. Par ailleurs, certaines fausses croyances existent toujours mais sont en net recul, puisque 21 % des Français pensent qu’il est conseillé de boire un petit verre de vin de temps en temps pendant la grossesse. L'étude s'est également penchée sur l'évolution des représentations sociales liées à la consommation d’alcool pendant cette période, et dans ce domaine aussi, les mentalités changent.

L'étude montre que 75 % des Français se disent choqués par ce comportement, alors qu’ils n’étaient que 69 % en 2015. Les effets néfastes de l’alcool sur la santé de l’enfant, tels que les retards de croissance, les anomalies physiques ou encore les troubles de la mémoire, sont également mieux connus. « Plus d’un tiers des Français jugent qu’il existe un risque pour le bébé dès le premier verre d’alcool consommé, contre moins d’un quart en 2015. Ces données montrent une meilleure connaissance du message “zéro alcool pendant la grossesse” et encouragent à poursuivre nos efforts d’information et de pédagogie », insiste le Pr François Bourdillon, directeur général de Santé publique France.

Sujets associés