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Elle prend des pilules abortives à 32 semaines de grossesse : voici ce qui lui est arrivé

Publié le par Véronique Bertrand

En Grande-Bretagne, l’avortement est autorisé jusqu’à 24 semaines de grossesse. Pour pouvoir avorter, une Britannique a menti sur son stade de grossesse. Elle a été condamnée. Comment cela s’est-il passé ?

Cette Britannique de 44 ans est déjà mère de trois enfants, quand elle s’aperçoit qu’elle est de nouveau enceinte peu de temps avant l’épidémie de Covid-19 et le confinement.

Un mensonge aux services médicaux

La mère de famille a contacté les services médicaux pour une IVG et leur a menti sur le stade de sa grossesse, en estimant qu’elle en était à 7 semaines. Ils lui ont donc fait parvenir des pilules abortives.

Un bébé qui aurait pu naître en vie

La femme enceinte prend ses pilules abortives, mais tout ne se déroule pas comme elle le souhaite. Soudain, elle a besoin des secours, car elle est en train d’accoucher. Son nouveau-né est arrivé pendant l’appel aux secours et il a été déclaré mort moins d’une heure après par les médecins.

Poursuivie pour avoir causé la mort

La mère de famille a été poursuivie pour avoir causé la mort d’un nouveau-né qui aurait pu naître en vie. Elle a été condamnée à 28 mois de prison, la moitié avec sursis. Face à cette condamnation, le British Pregnancy Advisory Service (gestion des cliniques abortives) s’est exprimé sur le sujet : « Nous sommes choqués et consternés par la décision de condamner une mère de 3 enfants à 28 mois de prison pour avoir utilisé des pilules abortives pour mettre fin à sa propre grossesse. » A savoir : 34 semaines de grossesse correspondent à la fin du 8e mois de grossesse. A ce stade, le bébé mesure plus de 40 cm et pèse environ 1,7 kg.