Le premier bébé éprouvette,Louise Brown, était une petite Anglaise. En France, c’est Amandine, née le 24 février 1982. A partir de ce moment-là, la proportion de bébés nés par assistance médicale à la procréation n’a cessé de croître de façon linéaire : elle progresse de 0,5 % tous les 7 à 8 ans. En 2011, elle était de 2 %, en 2018 elle est de 3,4 %.
La FIV la plus pratiquée
Aujourd’hui, la fécondation in vitro (FIV) domine le paysage de l’assistance médicale puisqu’elle représente 70 % des bébés conçus par assistance médicale à la procréation. Ce recours croissant est dû aux progrès technologiques qui permettent, désormais, de répondre tant aux infertilités féminines que masculines.
400 000 enfants d’ici fin 2019
Entre 1981 et 2000, 100 000 bébés sont nés par FIV. Ils étaient 200 000 fin 2018, 300 000 fin 2014. Si la tendance se poursuit, ils seront 400 000 fin 2019. Si au début de la FIV, les médecins transféraient souvent 4 embryons ou plus à la fois, puis plus que 2, aujourd’hui, dans 40 % des cas, il y a un transfert unique d’embryon. Ainsi, il n’y a plus que 110 enfants qui naissent pour 100 accouchements, contre 130 auparavant.
En Finlande et en Suède, dans 80 % des cas il n’y a qu’un seul embryon transféré.
La presque totalité des enfants conçus par leurs deux parents
Alors que dans l’imaginaire collectif, on pense que l’assistance médicale à la procréation est associée au recours à un tiers, la réalité est tout autre. 95 % des enfants conçus par assistance médicale à la procréation le sont avec les gamètes de leurs deux parents. Seuls 5 % des enfants conçus le sont avec un tiers donneur, et 2 % de ces FIV avec don d’ovocytes ont lieu en France.