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Naissance : près de 20 % proviennent de l’immigration

Publié le par Véronique Bertrand

Le taux de fécondité, en France, est de 1,9 enfant par femme, soit le plus élevé d’Europe, ce qui lui permet d’être proche du seuil de remplacement des générations.

Ce taux de fécondité est obtenu, en partie, grâce aux immigrées pour 19 % d’après l’étude de l’Ined parue dans son ouvrage Population & société de juillet/août 2019. Effectivement, ces dernières ont un taux plus élevé que les natives : 2,6 enfants contre 1,8. Cependant, cela ne concerne qu’une minorité au sein de la population, ce qui, au final, ne relève le taux de fécondité que de 0,1 enfant. La raison ? Les immigrées représentent 12 % des femmes en âge d’avoir des enfants.

Combien de naissance représente l’immigration ?

Sur les 746 000 naissances annuelles, 143 000 proviennent de l’immigration soit 19 %. La proportion était de 16 % en 2009. Ce sont les immigrées originaires du Maghreb qui ont le taux de fécondité le plus élevé, avec 3,5 enfants par femme. Elles sont suivies par les immigrées nées en Afrique Subsaharienne et en Turquie.

En revanche, les immigrées nées en Europe ont un taux de fécondité proche des Françaises.

Quand les immigrées font baisser le taux de natalité

Si, en France, les immigrées participent au bon taux de natalité, ce n’est pas le cas partout en Europe. Par exemple, aux Pays-Bas, si les immigrées représentent une part importante de la population, elles ne relèvent pas le taux de fécondité car il est similaire à celui des natives du pays. En Islande et au Danemark, elles le font même baisser !

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