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Ménopausée à 11 ans, elle est enceinte grâce à une FIV avec don d’ovocyte

Publié le par Hélène Bour

Une Britannique de 30 ans, ménopausée précocement à l’âge de 11 ans, est parvenue à tomber enceinte grâce une fécondation in vitro avec l’ovocyte d’une donneuse. Elle a fait part de cette belle histoire lors d’une émission télé. Récit.

Bien que la ménopause survienne généralement entre 45 et 55 ans, il arrive que celle-ci arrive un peu trop tôt dans la vie d’une femme. On parle alors de ménopause précoce, généralement du fait d’une insuffisance ovarienne dite prématurée. Lorsqu’une ménopause précoce survient tôt dans la vie d’une femme, elle peut mettre à mal sa fertilité, et amoindrir ses chances de tomber enceinte, du moins naturellement.

C’est ce qui s’est produit pour Amanda Lewis, 30 ans, une Britannique dont la ménopause précoce s’est déclarée avant même son adolescence, à l’âge de 11 ans seulement. A l’époque, Amanda a d’abord considéré que ses sautes d’humeur et son importante prise de poids, la contraignant à passer d’une taille 8 à une taille 18 en quelques mois, étaient liées à la puberté. De plus en plus incommodée par ces symptômes, la jeune fille de 11 ans a fini par faire des analyses de sang. Celles-ci ont montré des taux d’hormones sexuelles (oestrogènes et progestérone) anormalement bas, signe d’une ménopause prématurée. Elle a alors appris qu’elle ne pourrait pas avoir d’enfant, en tout cas pas avec ses propres ovocytes.

Une FIV qui a fonctionné du premier coup

Plus tard, la jeune femme a rencontré son compagnon actuel, Tom, et lui a très vite avoué qu’elle ne pourrait probablement jamais avec d’enfant naturellement. Compréhensif, son compagnon lui a dit de ne pas s’en inquiéter, qu’ils examineraient cette situation en temps voulu.

Arrivée à 30 ans, Amanda a décidé de tenter de tomber enceinte via une fécondation in vitro, avec l’ovocyte d’une donneuse et le sperme de son partenaire. Après un mois de traitement hormonal lourd, pour augmenter l’épaisseur de son endomètre (tissu tapissant l’utérus), la jeune femme est allée annoncer la bonne nouvelle, et raconter son histoire sur un plateau télé : elle est enceinte de trois mois ! « Je savais que je voulais essayer le traitement (FIV, ndlr), mais les probabilités que ça ne marche pas étaient très élevées », concède Amanda Lewis. «J’ai eu beaucoup de chance que cela fonctionne du premier coup», confie-t-elle.

La future maman, dont la grossesse miracle est suivie de près par le personnel médical, devra cependant subir de nouveau les symptômes de la ménopause après son accouchement.

Source : Daily Mail