En solitaire sur mer, mais bien entourée sur terre. La navigatrice Maud Fontenoy, déjà maman de quatre enfants, a annoncé à nos confrères de Paris Match (Source 1) être sur le point de donner naissance à son cinquième enfant.
Maud Fontenoy est en effet enceinte de plus de huit mois, puisque son terme est prévu pour fin mars. La navigatrice est donc parvenue à garder secrète cette “grossesse tardive”, elle qui a eu 46 ans en septembre dernier.
Une « chance énorme »
Dans les colonnes de Paris Match, la navigatrice a eu une pensée pour toutes les femmes qui n’ont pas sa chance et qui connaissent des problèmes d’infertilité : « Être à nouveau enceinte, à 46 ans, est une chance énorme. Je le sais. Je pense aux femmes qui ont tant de problèmes de fertilité. On n’en parle pas assez », a-t-elle estimé, elle qui est déjà maman de Mahé, 15 ans, d’Hina, 10 ans, de Loup, 9 ans, nés de précédentes unions, et de Côme, dont le papa est son actuel mari Olivier Chartier.
Malgré une cinquième grossesse « sur le tard », Maud Fontenoy ne s’est pas empêchée de vivre, au risque de s’épuiser, comme elle le confesse elle-même. La militante écologiste est en effet partie tourner la deuxième partie de sa série documentaire sur la préservation des océans en Australie, alors qu’elle était enceinte de six mois.
Un voyage éprouvant
« Je m’étais dit, ça passera tranquille, je n’en suis qu’à six mois de grossesse… En fait, je l’avoue, j’étais épuisée ! C’était si loin. Nice-Paris ; Paris-Singapour ; Sydney-Cairns et ensuite six heures de bateau aller-retour… D’habitude, sur les tournages, je suis une espèce de tornade, je veux toujours en faire plus. Je demande une prise, puis une autre. Là, j’étais au niveau général… Crevée ! » Un aveu qui parlera sans doute à beaucoup de futures mamans, qu’elles soient ou non quarantenaires, car la grossesse peut épuiser à tout âge, et d’autant plus lorsqu’on a déjà des enfants au foyer.
Une séquence magique
Maud Fontenoy a par ailleurs raconté avoir plongé en apnée, sans bouteille d’oxygène puisqu’enceinte. Un moment qu’elle n’oubliera jamais : « J’avoue avoir été un peu compressée en attachant ma combinaison sur mon gros ventre, mais une fois dans l’eau, dans le silence des coraux, ce dernier paradis aux origines de la vie, j’ai eu l’impression de présenter l’océan à mon futur bébé. Ma fille grandissant dans ce ventre qui la protégeait, j’ai senti cette bienveillance de l’océan et l’amour de cet écosystème envers nous tous ».