L’utilisation du mycophénolate durant la grossesse a augmenté de plus de 40 % en 7 ans, chez les femmes en âge d’avoir des enfants. 50 % de ces femmes le prenaient pour limiter un rejet de greffe. Mais, durant cette période, près de 400 femmes ont eu un remboursement pour du mycophénolate durant les 3 mois précédant une grossesse ou pendant qu’elles étaient enceintes.
Une grossesse interrompue
Près de la moitié des grossesses sous mycophénolate se sont terminées en interruption volontaire ou médicale de grossesse. Parmi les grossesses conduites à terme, 12 % des nouveau-nés sont venus au monde avec une malformation. Et chaque année, on estime qu’environ 50 fœtus sont exposés in utero au mycophénolate.
Toutefois, il ne faut pas interrompre le traitement sans prendre un avis médical, même lorsqu’une femme découvre qu’elle attend un enfant.