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IVG médicamenteuses à domicile : le délai est allongé

Publié le par Estelle Cintas

Saisie par le ministère de la Santé, la Haute autorité de santé (HAS) a donné son feu vert pour autoriser les interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses à domicile jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée durant la période de confinement.

La Haute Autorité de Santé (HAS) a validé la proposition du ministre des Solidarités et de la Santé de proposer aux femmes la possibilité d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG) par médicament jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée (7 semaines de grossesse), à domicile. Cela pour éviter aux femmes de se rendre dans un établissement de santé pendant l’épidémie de Covid 19. Avant l’épidémie, l’IVG par médicament était possible jusqu’à 7 semaines d’aménorrhée (5 semaines de grossesse). Passé ce délai, il fallait se rendre à l’hôpital.

Une prescription à distance

Une consultation par vidéo sur les plateformes de prises de rendez-vous médicales permet d’obtenir une prescription, pour aller ensuite chercher les médicaments à la pharmacie la plus proche. Les protocoles retenus sont les suivants : ils reposent sur l’association d’une molécule antiprogestérone (mifépristone), suivie d’une prostaglandine (misoprostol). La HAS recommande toutefois pour cet acte de ne pas être isolée et de prendre des antidouleurs (paracétamol associé à l’opium ou à la codéine au lieu de l’ibuprofène).

 

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