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IVG : les propos du Président du Syndicat des gynécologues ont choqué

Publié le par Frédérique Payen

Dans l’émission “Quotidien” (TMC) diffusée mardi 11 septembre, Bertrand de Rochambeau, président du Syndicat des gynécologues, a tenu des propos sur l'IVG qui ont provoqué de nombreuses réactions.

« Nous ne sommes pas là pour retirer des vies. » Les propos de Bertrand de Rochambeau, président du Syndicat des gynécologues (SYNGOF), dans l’émission “Quotidien” du mardi 11 septembre, ont provoqué de nombreuses réactions. Et relancent le débat sur la clause de conscience, qui permet à un médecin de refuser de pratiquer une IVG

Qu’est-ce que la clause de conscience ?

Le Code de la santé publique précise qu'« un médecin n’est jamais tenu de pratiquer une IVG », de même qu'« aucune sage-femme, aucun infirmier ou infirmière, aucun auxiliaire médical, quel qu’il soit, n’est tenu de concourir » à cet acte médical. A condition qu’il oriente sa patiente vers un confrère dans les meilleurs délais

Des propos sur l'IVG qui ont fait réagir

Dans un communiqué, Mmes Agnès Buzyn (Santé) et Marlène Schiappa (Secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes), ont fermement condamné les propos de Bertrand de Rochambeau. Et rappellent que « l’IVG est un droit trop souvent menacé pour lequel il convient de ne relâcher aucun effort.» […]«L’IVG doit être un droit réel, que chaque femme doit pouvoir exercer en toute liberté. Cela fait maintenant plus de 40 ans que ce droit leur est acquis. Rien ni personne ne doit l’entraver », précise Agnès Buzyn. « Nous ne devons laisser passer aucune attaque, d’où qu’elle vienne, contre le droit des femmes à accéder librement à l’avortement », a déclaré Marlène Schiappa. 

Pour Véronique Séhier, présidente du Planning familial, « ce sont des propos scandaleux ». Le droit à l'IVG « est inscrit dans la loi. Il doit être garanti dans les faits, pour toutes les femmes, sur tout le territoire français », a déclaré Véronique Séhier sur Europe 1.

Sources : 20 Minutes, Communiqué de presse Agnès Buzyn et Marlène Schiappa