C'est une étude qui risque de rassurer beaucoup de futures mamans. Dans une récente étude publiée dans le Journal of American Medical Association (JAMA), des chercheurs ont évalué les liens possibles entre l'utilisation d'analgésiques pendant la grossesse et le risque de déficience intellectuelle, d'autisme, de trouble déficitaire de l'attention et d'hyperactivité (TDAH) chez les enfants. Pour rappel, les analgésiques, comme le Doliprane, sont fréquemment utilisées contre les douleurs et la fièvre.
Le site spécialise News Medical donne, ce 11 avril, les résultats de cette vaste étude qui a porté sur près de 2,5 millions d'enfants. "L’exposition à l’acétaminophène [plus connu sous le nom de paracétamol, ndlr] n’était pas associée au risque de troubles du développement neurologique. L'ampleur de l'association entre les troubles du développement neurologique et l'acétaminophène était similaire ou inférieure à celle de l'aspirine, des opioïdes, des médicaments antimigraineux", précisent les résultats de cette étude qui assure en conclusion que "les analyses n'ont révélé aucune association entre l'utilisation d'acétaminophène pendant la grossesse et le risque de TDAH, de déficience intellectuelle et d'autisme chez les enfants".
Quand donner du Doliprane à mon enfant ?
Très rapidement, les parents peuvent se tourner vers le Doliprane si leur enfant présente des douleurs légères ou modérés ou en cas d'état fiévreux. "Selon le poids du bébé, on va privilégier le Doliprane en sirop et non pas en suppo. On a appris que le suppo agissait plus rapidement et plus longuement que le sirop, aujourd’hui c’est faux", indique Clémentine Testuz, infirmière puéricultrice et consultante en sommeil, périnatalité et petite enfance. Le Doliprane en sirop, est un médicament à base de paracétamol, destiné à l’enfant de 3 à 26 kilogrammes, soit environ de la naissance à l’âge de 9 ans. La dose, adaptée à son poids, peut être renouvelée au bout de 6 heures, sans dépasser 4 prises par jour.