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Grossesse : les bénéfices des poissons gras confirmés par une étude

Publié le par Hélène Bour

Les femmes enceintes peuvent réellement contribuer à améliorer le développement de la vue et du cerveau du bébé à naître en mangeant régulièrement du poisson gras. Une nouvelle étude le confirme.

On ne compte plus le nombre d’études mettant en avant les bénéfices de la consommation (raisonnable) de poisson gras durant la grossesse, pour la santé du fœtus, et notamment son développement cérébral. Pour celles qui en douteraient encore, voilà une nouvelle étude qui réaffirme les vertus du poisson gras pour le futur bébé.

 Menée par l’Université et l’Hôpital universitaire de Turku, en Finlande, cette étude a été publiée dans la revue Pediatric Research. D’après celle-ci, le régime alimentaire de la future maman durant la grossesse et l’allaitement est la principale façon de fournir au fœtus les acides gras polyinsaturés à longue chaîne nécessaires au bon développement du cerveau et de la vue. Ils jouent ainsi un rôle clé dans la formation de la rétine et des synapses, intersection entre deux neurones où circulent les messagers chimiques (dopamine, sérotonine, endorphines, etc.).

Les chercheurs ont ici analysé les données issues de 56 mères et de leurs enfants. Durant leur grossesse, les participantes ont tenu un journal alimentaire, et subi des analyses pour mesurer leur glycémie et leur tension artérielle. Les niveaux d’acides gras polyinsaturés à longue chaîne ont été mesurés dans le sang des femmes enceintes, puis de leur enfant âgé d’un mois.

 Résultat : les tests visuels effectués plus tard ont révélé que les nourrissons dont les mères avaient mangé du poisson trois fois par semaine ou plus durant le 3e trimestre de grossesse s’en sortaient mieux que ceux dont les mères avaient mangé moins ou pas de poisson durant ce trimestre.

 “Les résultats de notre étude suggèrent que la consommation fréquente de poisson par les femmes enceintes est bénéfique pour le développement de leur enfant à naître. Cela peut être attribuable aux acides gras polyinsaturés à longue chaîne dans les poissons, mais aussi à d'autres nutriments comme la vitamine D et E, qui sont également importants pour le développement”, a résumé Kirsi Laitinen, co-auteure de ces travaux. “Notre étude souligne donc l'importance potentielle de changements subtils dans le régime alimentaire des femmes en bonne santé présentant des grossesses sans complication, au-delà de la prématurité ou des carences nutritionnelles, dans la régulation du développement neurologique infantile”, a ajouté Kirsi Laitinen.

 Notons que pour limiter l’exposition aux métaux lourds comme le mercure, on privilégiera les poissons gras en bas de la chaîne alimentaire, comme la sardine ou le maquereau.

 Source : Science Daily

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