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Grossesse : les antidépresseurs n’augmentent ni le risque d’autisme ni le risque d’hyperactivité

Publié le par Véronique Bertrand

On peut être enceinte, se sentir mal et avoir besoin d’une aide médicamenteuse. Deux études scientifiques rassurent les futures mamans sur l’effet des antidépresseurs sur leur bébé à naître.

On estime qu’entre 10 et 20 % des femmes enceintes souffrent de dépression prénatale. Cette dernière se manifeste par un excès de pessimisme, une anxiété, une fatigue importante…

Pas d’augmentation significative

La première étude portant sur un lien entre la prise d’antidépresseurs durant la grossesse et l'autisme a suivi près de 36 000 enfants nés à 38,7 semaines de grossesse de mères âgées, en moyenne, de 27 ans. Comparés à leurs frères et sœurs non exposés aux antidépresseurs, ces bébés n’ont pas développé, plus que les autres, un trouble du spectre autistique.

La seconde étude, réalisée par des chercheurs de l’Université d’Indiana a porté sur plus de 1 500 000 enfants dont plus de 1 % avait été exposés in utero aux antidépresseurs durant le premier trimestre de grossesse. Là encore, il n’y a pas de lien entre la prise de ces médicaments et l’apparition de troubles de l’attention (hyperactivité). En revanche, les chercheurs ont constaté un léger risque accru de naissance prématurée.