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Faire du sport pendant la grossesse, oui mais à 3 conditions, selon cette blogueuse

Publié le par Alexandra Bresson

La grossesse est tout à fait compatible avec le maintien d’une activité physique raisonnable, qui est même conseillée pour conserver une musculature abdominale et favoriser l’équilibre psychologique. Sur le Huffington Post, une jeune maman blogueuse et sportive évoque sa propre expérience.

La grossesse reste trop souvent la période de la vie où la femme diminue grandement, voire arrête toute pratique sportive : moins de 25% des femmes en cours de grossesse suivent les recommandations d’activité physique qui sont de 30 minutes de marche par jour, selon le ministère des Sports. Ce dernier précise pourtant que les femmes enceintes qui ne présentent pas de contre-indications doivent poursuivre une activité physique modérée et régulière, en privilégiant les activités en aérobie et exercices de renforcement musculaire. Sur le Huffington Post, Julie, maman de trois enfants et blogueuse, raconte son expérience pour montrer que oui, il est possible de rester sportive pendant cette période, mais à certaines conditions.

Ne pas se forcer si le premier trimestre est difficile à vivre

Si pendant les premières semaines de grossesse le peu de symptômes généralement ressentis permet de continuer une routine sportive, c'est à chaque femme de décider s’il faut ralentir le rythme ou non. Julie, elle, a préféré arrêter le running, mais a voulu continuer ses séances de yoga. Puis quand surviennent les fameuses nausées, coups de fatigue et autres désagréments des premiers mois, il convient de savoir faire une pause le temps de bien se reposer et de ne pas culpabiliser pour cela. « J'ai donc été très indulgente avec moi-même, et j'ai tout arrêté pendant plusieurs mois. Même si ça me manquait énormément, même si ça aurait fait du bien à mon moral flanchant, j'en étais sincèrement incapable », écrit-elle.

Pour le deuxième trimestre, se tourner vers des cours de sport adaptés

Une fois que le plus dur est passé, se pose vraiment la question de bouger chaque jour de manière active. Les autorités sanitaires déconseillent de pratiquer le vélo, les sports de combat, l’équitation et les sports d’endurance intensive, des sports qui présentent des risques traumatiques maternels ou peuvent avoir des conséquences pour le fœtus. Mais il reste encore un large choix d'activités à pratiquer et il existe même des cours (en ligne ou non) de fitness spécial grossesse. Contrairement aux idées reçues, il ne s'agit pas de séances « plan-plan » mais bien de véritables cours de sport. Là aussi, Julie recommande de bien écouter son corps et de s'en « tenir à une ou deux séances par semaine » si la fatigue se fait trop sentir.

Au troisième trimestre, on se fait plaisir raisonnablement

Le troisième trimestre a été la période la plus simple selon la blogueuse. « Le sacro-saint congé maternité est arrivé. J'ai enfin pu me remettre vraiment au sport », indique-t-elle. Les journées étant plus libres, il est possible de prévoir son sport à un rythme régulier, le sien, sans oublier de s'octroyer des jours de repos entre chaque séance. Une règle essentielle même en dehors de la grossesse. Fitness, yoga, piscine, marche d'au moins 30 minutes... plus l'activité est variée, mieux c'est. Mais pour Julie, cela n'a pas forcément été aussi facile qu'avant sa grossesse : « J'ai souffert de douleurs dans l'intérieur des cuisses et le bas du ventre depuis le début du 6e mois. C'est comme si j'avais des courbatures dans ces zones en permanence. »

C'est pourquoi cette dernière recommande de ne pas hésiter à en parler à son médecin ou sage-femme, pour s'assurer que la douleur est uniquement musculaire. A contrario, certaines douleurs peuvent disparaître ou s'atténuer grâce à une pratique adaptée de l'activité physique, comme le mal de dos. « Le sport n'est donc pas incompatible avec la grossesse, et je dirais même qu'il peut être essentiel moralement. Qu'il peut aider à vous sentir active. Qu'il peut vous redonner confiance en les capacités de votre corps, ce qui est essentiel à l'arrivée d'un des moments les plus sportifs de votre vie: votre accouchement. C'est bien sûr suivant votre ressenti, et surtout après avis médical, mais si vous en avez besoin, foncez », conclut-elle.

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