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Covid-19 et grossesse : des complications plus nombreuses pour les mères, le cerveau du bébé épargné.

Publié le par Guillaume Botton

Deux études parues le 30 novembre analysent les répercussions de la Covid-19 sur les femmes enceintes. La première alerte sur les risques de complications accrues pour les futures mamans infectées ; la deuxième assure que l’infection n’a aucune conséquence sur le cerveau du bébé.

 

Le 17 novembre dernier déjà, les sociétés savantes de gynécologie prévenaient sur la nécessité pour les femmes enceintes de se faire vacciner contre la Covid-19. "Des études ont montré que les femmes enceintes vaccinées sont moins souvent infectées", soulignaient le Groupe de recherche sur les infections pendant la grossesse (GRIG) et le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF). Deux nouvelles études, rendues public le 30 novembre, sont venues appuyer cette recommandation.

Davantage de prééclampsie, de bébés prématurés…

La première, publiée dans la revue PLOS Medicine, porte sur l’analyse des données françaises des hospitalisations compilées entre janvier et juin 2020. Les conclusions de l’étude sont sans-équivoque : les femmes infectées en fin de grossesse, c’est-à-dire après 22 semaines, ont été plus nombreuses à connaître une prééclampsie ou une éclampsie (crise convulsive), à souffrir d’hypertension gestationnelle ou encore d’hémorragie avant ou après l’accouchement. Autre conclusion : la naissance de bébés prématurés ainsi que le nombre de césariennes augmentent lorsque la future mère est touchée par le virus. Idem pour les admissions en soin intensif : les femmes enceintes ont été plus nombreuses à y avoir été admises que les femmes non-infectées.

Aucune conséquence sur le cerveau du bébé

Les résultats de la deuxième étude, publiée cette fois par la Radiological Society of North America, se veut plus optimiste, sur la santé des bébés cette fois. Elle assure en effet qu’attraper la Covid-19 enceinte ne nuit pas au cerveau du bébé. Les IRM fœtales de 33 femmes enceintes touchées par le virus ont montré que le développement des cerveaux des bébés était le même que celui des fœtus dont les mamans n’étaient pas infectées. Afin d’avoir un suivi sur le long terme, les enfants seront étudiés jusqu’à leur 5 ans. 

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