Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Contraception gratuite pour les moins de 25 ans : le point sur le dispositif

Publié le par Guillaume Botton

Jusque-là réservé aux mineurs, le dispositif permettant de bénéficier de moyens de contraceptions gratuits est ouvert depuis le 1er janvier aux femmes de moins de 25 ans. Qui peut vraiment en profiter ? Comment et pour quel contraceptif ? Explications.

C’était une promesse du gouvernement, elle est effective depuis le 1er janvier. A compter de cette date, les jeunes femmes de moins de 25 ans inclus peuvent avoir accès gratuitement aux différents moyens de contraception.

Une prise en charge à 100% et en tiers payant

L’Assurance maladie prend en effet désormais en charge à 100 % et en tiers payant l’ensemble des frais nécessaires à la contraception pour cette tranche d’âge. Dans le détail, ces jeunes femmes pourront avoir accès gratuitement à une consultation par an avec un médecin ou une sage-femme, en vue d’une prescription de contraception ou d’examens biologiques en lien avec la contraception, ainsi qu'une consultation de suivi lors de la première année d’accès à la contraception.

Les pilules de 3e et 4e générations exclues

Sont également inclus dans ce dispositif de gratuité les examens biologiques nécessaires à la contraception une fois par anles actes donnant lieu à la pose, au changement ou au retrait d’un contraceptif, et bien sûr la délivrance des contraceptifs, qui intègre la contraception d'urgence ou pilule du lendemain. Attention cependant, seules certaines pilules contraceptives (celles de 1re et 2e générations), les implants contraceptifs, les stérilets, les diaphragmes et la contraception d'urgence hormonale intègrent le dispositif. Sont ainsi exclus les préservatifs masculins et féminins, les crèmes spermicides, les patchs, les anneaux vaginaux et les pilules de 3e et 4e générations.

Trois millions de femmes potentiellement concernées

En tout, trois millions de jeunes femmes sont potentiellement concernées par ce dispositif, qui se chiffre à 21 millions d'euros par an. Olivier Véran, le ministre de la Santé, avait justifié cette mesure en septembre par « le recul » de la contraception chez les jeunes femmes, précisant que « le premier motif (de ce recul, ndlr), c'est le renoncement pour raisons financières ».

Sujets associés