« C’est une bénédiction » : une femme enceinte de deux vraies paires de jumeaux

Une chance sur 70 millions. C’est un cas de grossesse rarissime qu’a relaté le média anglais The Sun, sur son site internet le 11 janvier dernier. Une jeune femme de 23 ans, prénommée Ebony, va en effet mettre au monde deux vraies paires de jumeaux, des quadruplés en quelque sorte. Malgré deux fausses couches, Ebony et son petit ami Jayden, très amoureux, décident d’insister avant donc que cette grossesse miracle ne se produise.« C’était très choquant, mais nous sommes, de toute évidence, très excités. C’est une bénédiction. » raconte la future maman au média britannique.

Le père, lui, semble quelque peu déboussolé : « C’est un choc incommensurable. En fait, je ne commence à réaliser que depuis deux semaines. » Bien conscients du bonheur mais aussi de la lourde charge, notamment financière, qui les attend, ils ont ouvert une cagnotte sur la plateforme de financement GoFundMe afin d’être soutenu. « N’importe quel don sera grandement apprécié. Il servira à créer cette nouvelle vie avec nos quatre bébés » explique le futur papa. Ebony, elle, se souvient de la réaction des médecins lorsqu’ils ont appris qu’elle attendait deux paires de jumeaux.  « Personne n’avait jamais vraiment vu ça se souvient-elle. La majorité de l’équipe médicale travaille depuis une trentaine d’années dans le domaine, et ils n’ont jamais vu ça. »

Entres autres questions qui se posent désormais sont de savoir si la femme subira un ou deux accouchements à deux dates différentes et si les paires de jumeaux seront identiques ou pas. Un cas similaire s’est déjà produit au Bangladesh où une femme, présentant un utérus didelphe, a donné naissance à trois bébés en l’espace d’un mois, le premier étant arrivé en février et les jumeaux ne sont arrivés que 26 jours plus tard. Concernant les jumeaux, tout reste possible, il est pour l’heure impossible de savoir s’ils seront tous identiques. « Les ovules et le sperme peuvent se scinder en deux à un stade très précoce du développement, donc ça dépend de quel ovule s'est attaché à quel utérus », décrit Asma Khalil, une experte en obstétrique à l'hôpital Saint-George de Londres, sur le site du journal The Sun