Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

« Aucun bébé ne doit naître pré-pollué » : une pétition en faveur d’une vraie politique de santé environnementale

Publié le par Sylviane Deymié

Les bébés naissent aujourd’hui avec plusieurs dizaines de substances chimiques toxiques dans leur organisme. Parmi lesquels un grand nombre sont des perturbateurs endocriniens. Le Réseau Environnement Santé lance une pétition à la veille des élections présidentielles.

Association déjà à l'origine de l'interdiction du BPA, le Réseau Environnement Santé demande aux candidats à la Présidentielle de s’engager à promulguer une grande loi de Santé environnementale et d’organiser un Grenelle de la Santé environnementale pour débattre avec la société civile de la meilleure façon de mettre fin à l’héritage toxique des bébés et futurs bébés.

Les chiffres sont éloquents

La récente étude de l’agence de Santé Publique France (*) menée auprès de plus de 4000 femmes enceintes, montre une imprégnation généralisée : 70 % pour le bisphénol A, 99,6 % pour les phtalates, 100 % pour les pesticides pyréthrinoïdes (insecticides les plus utilisés actuellement), 100 % pour les retardateurs de flamme bromés… « Nous savons que ce cocktail augmente le risque d’avoir une maladie chronique pendant l’enfance, mais aussi à l’âge adulte », explique le RES.  Et rappelle que « pour une substance comme le bisphénol A, le risque d’infertilité et de baisse de qualité du sperme peut être transmis aux petits-enfants et aux arrière-petits-enfants. »

Création d’un « chèque Bio »

L’objectif étant de protéger la gestation et les enfants, le RES fait 16 propositions pour que la santé environnementale (pollution, …)  soit au cœur de la politique de santé des futurs candidats … et du futur gouvernement. Avec notamment, et c'est du concret, la création d'un « chèque bio » pour faciliter l'accès à l'alimentation bio aux femmes enceintes. Ce serait un premier pas.

Voir la pétition : 

(*) Santé Publique France, agence nationale de santé publique (ANSP) créée par ordonnance du 14 avril 2016, résulte de la fusion de l’Institut de veille sanitaire (InVS) de l’Institut de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) et de l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus).

 

Sujets associés