Une étude, réalisée par des chercheurs de l’University College of London (UCL) et dont les résultats sont parus dans la revue Human Reproduction, montre qu’après le parcours long et difficile que représente une PMA, une femme sur cinq conçoit naturellement dans les trois ans qui suivent. Cette grossesse naturelle fait suite à n’importe quelle méthode de PMA : fécondation in vitro (FIV), stimulation ovarienne, insémination artificielle…
Comment est-ce possible ?
Il y a plusieurs explications à cette possibilité de grossesse naturelle et donc au recul de l’infertilité.
Voici les réponses du Pr Annette Thwaites, responsable de l’étude, faites à Science et Avenir : « Il se pourrait que la FIV induise des changements dans la fertilité de la femme : d’un point de vue biologique, il est plausible que la stimulation ovarienne des cycles de FIV améliore le fonctionnement des ovaires. Par ailleurs, les changements hormonaux entraînés par la grossesse jouent également un rôle. On sait que l’endométriose régresse. Enfin, le stress est un facteur largement accepté dans la communauté médicale comme obstacle à la fertilité […] La réduction du stress liée à la naissance d’un premier enfant pourrait donc possiblement jouer un rôle positif. »