Une jeune femme enceinte de 4 mois, d’origine asiatique, se rendait à l’hôpital universitaire de Bulovka en République Tchèque pour son examen mensuel de grossesse. Ce qui ne devait être qu'un simple contrôle de routine s'est transformé en terrible drame. La patiente, qui ne parlait pas tchèque, attendait dans la salle d’attente de l'hôpital et s'est levée quand elle a cru entendre son nom appelé par le personnel médical. Ce dernier lui a fait signer un document. Elle a ensuite été appelée par l’anesthésiste et conduite au bloc opératoire. Ce qu’elle a également accepté. "D’après son discours, elle semblait comprendre toutes les informations. Elle a volontairement signé le document, avec le nom d’un autre patient, que son partenaire a également consulté. Lorsque l’anesthésiste l’a appelée par son nom au bloc opératoire avant l’opération, elle a de nouveau hoché la tête" a expliqué une source à CNN.
Un curetage réalisé
Cette femme enceinte a été "confondue" avec une autre patiente qui s’était absentée de la salle d’attente lorsqu’elle a été appelée. Cette dernière devait subir un curetage en raison d’un utérus malade. Or, le curetage peut entraîner une interruption de grossesse. Ce qui s’est passé chez la patiente enceinte.
La jeune femme toujours hospitalisée
La femme enceinte qui a été avortée par erreur est toujours hospitalisée. Des examens vont être réalisés afin de déterminer si elle pourra de nouveau être enceinte. En attendant, elle a reçu des excuses de l’hôpital qui explique que l’erreur pourrait être due à un manque de personnel.
Une enquête ouverte
Une enquête a été ouverte pour déterminer si le personnel médical est responsable du drame. Si les personnes sont reconnues coupables, elles risquent des peines allant de 6 mois à 4 ans de prison, ainsi qu’une amende.
En attendant les résultats de l’enquête, quel traumatisme pour cette jeune femme qui se rendait à l’hôpital pour un examen de routine et qui ressort en ayant perdu son bébé, sans savoir si elle pourra, à l’avenir, fonder une famille. Quel drame ! D’autant que l’hôpital n’en ait pas à sa première erreur : en 2009,une infirmière s’était trompée et avait administrée du chlorure de potassium à une adolescente de 17 ans, provoquant son décès.