La greffe d’utérus est un véritable espoir pour les femmes souffrant d’infertilité utérine, soit parce qu’elles sont atteintes du syndrome de Mayer-Rokitansky-Kuster-Hauser, soit en raison de l’ablation de l’utérus suite à un cancer ou à une hémorragie de la délivrance.
200 000 femmes environ seraient concernées en France.
Des bébés suédois
Jusqu’à présent, les bébés nés d’une greffe d’utérus ont tous vu le jour en Suède, dans le service du Pr Mats Brännström à Gotebord. Deux autres devraient également y naître, et un bébé devrait naître au Brésil.
En France, l’hôpital Foch a reçu l’aval de l’Agence du médicament. Il va pouvoir pratiquer 10 greffes d’utérus issues de donneuses vivantes. Les femmes qui en bénéficieront devront suivre un lourd traitement immunosuppresseur sur un temps limité. La greffe aura été considérée comme un succès si les règles surviennent dans les six mois suivant l’intervention. Et la réussite totale est, bien sûr, la naissance d’un enfant, toujours par césarienne.