Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Grossesse : les antidépresseurs augmenteraient le risque d’hémorragie de la délivrance

Publié le par Elodie-Elsy Moreau

Selon une nouvelle étude américaine, la prise d’antidépresseurs au cours du mois précédent l’accouchement augmente le risque d’hémorragie du postpartum...

Selon une nouvelle étude américaine, la prise d’antidépresseurs au cours du mois précédent l’accouchement augmente le risque d’hémorragie du postpartum (HDP), c’est-à-dire la perte d’au moins 500 ml de sang dans les 24 heures qui suivent l’accouchement. De nombreuses équipes scientifiques tentent d’identifier les causes possibles des hémorragies post-accouchement, en nette augmentation aux Etats-Unis, depuis les années 1990. C’est ainsi que des chercheurs se sont penchés sur les risques potentiels liés à la prise d’antidépresseurs chez les femmes enceintes.
Les scientifiques se sont surtout intéressés à une certaine catégorie d’antidépresseurs : les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). Après avoir suivi 106 000 futures mamans exposées à ce type de traitement jusqu’à la veille de leur accouchement, les chercheurs ont remarqué que les patientes avaient un risque supplémentaire de 47 % d’hémorragie postpartum, par rapport à des femmes non exposées. Par ailleurs, chez les participantes prenant des antidépresseurs non ISRS (1,4 %), le risque d’avoir cette complication était de 49 %.
Malgré ces résultats, les auteurs de l’étude précisent que ces conclusions doivent être confirmées par d’autres recherches. C’est pourquoi, les femmes concernées ne doivent en aucun cas arrêter leur traitement sans avis médical. Les dernières études publiées sur le sujet montraient notamment qu’il n’existait pas de risque lié directement à la prise d’antidépresseurs pour le bébé.
Source : British Medical Journal